13 juillet 1965, jour béni pour les femmes

C’est le jour anniversaire d’une loi portée par le ministre de la Justice de l’époque, Jean Foyer — le bien nommé –, donnait aux épouses une autonomie financière que le Code napoléonien leur avait déniée.  Cétait la réforme des régimes matrimoniaux.

La loi de 1965 autorise enfin la femme mariée à ouvrir un compte bancaire en son nom et à travailler sans le consentement de son mari, au même titre qu’une célibataire ou une veuve, et devient ainsi une cliente à part entière.

Jusque-là, les femmes mariées devaient présenter une « autorisation maritale » pour ouvrir un compte ou signer un contrat de travail, et ce, alors qu’un tiers d’entre elles exerçaient une activité professionnelle.

Les femmes célibataires ou veuves jouissaient, quant à elles, de la même autonomie que les clients masculins.

Les femmes peuvent désormais gérer les biens qu’elles avaient avant le mariage tout autant que ceux qu’elles acquièrent pendant le mariage par leur travail.

Le Code Napoléon instaure le statut de mineure de la femme mariée. Il place la femme sous tutelle maritale, la privant de sa capacité juridique au même titre que les enfants.

160 ans après le Code civil de Napoléon, toutes les femmes sont donc sur un pied d’égalité. Leur statut marital n’a plus d’incidence sur leur indépendance financière.

Sixty years ago, a law changed the course of women’s history in France.

On 13 July 1965, married women were granted the right to open a bank account in their own name and take a job without their husband’s permission. They could also manage assets gained before the marriage as well as those acquired during the marriage by their own endeavours.  These “rights” were already held by single women and widows but were lost once a lady married. Prior to 1965, the Napoleonic Code still prevailed.  A married woman was under the guardianship of her husband with the same legal financial status as a child.
You can understand why La Veuve Clicqot retained her widowhood !

You may laugh but, in New Zealand, the country famed for first giving women the right to vote,  women were not legally allowed to open bank accounts or use cheque books in their own name until 1975 !  Prior to this, even single women needed the signature of their father to open an account or apply for a loan or credit card, regardless of their income. 

This restriction was lifted in 1975, allowing women to open bank accounts and manage their finances independently.

As recently as the 1980s in Aotearoa, single women wanting to buy property were either refused mortgages or only given mortgages when a male relative guaranteed the loan.